LAGHOUAT-HISTOIRE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

DE QUELLES PRETENDUES INJAZATES ON NOUS BASSINE

Aller en bas

DE QUELLES PRETENDUES INJAZATES ON NOUS BASSINE  Empty DE QUELLES PRETENDUES INJAZATES ON NOUS BASSINE

Message par Admin Lun 10 Mar - 12:38

DE QUELLES PRETENDUES INJAZATES ON NOUS BASSINE : Où, quand et comment ? L’émission Injazates diffusée sur la chaine une et à la radio locale qui a duré récemment toute une journée ne pourrait s’apparenter qu’à un tissu de mensonges tanguant entre rêve mensonges et triste réalité !! A longueur de journée l’auditeur qui est considéré comme un mineur à vie est contrains malgré lui et à l’insu de son plein gré d’ingurgiter des mensonges lénifiants assaisonnées de promesses fausses quant à la réalisation de bâtiments à usage d’habitats en trompe œil en quantité négligeable et dont la qualité devrait être sujette à caution et ce, sans omettre de mettre l’accent sur leurs attributions clientélistes aux copains et sur le rythme très lent qui en est imprégné pour faire certainement durer le supplice . A Laghouat la réalisation du logement profite d’une part aux services concernés qui encaissent leurs dimes avant toutes signatures de situations financières qui se voient étaler sur plusieurs étapes en fonction de l’avancement des travaux ; d’autre part aux entreprises qui seront dispensées de contrôle et de non respect des cahiers de charges, contre « enveloppe de pourcentage citée ci-dessus » ; la preuve, nombreux sont les bénéficiaires qui ont refait tous les travaux à coup de millions en matière de boiserie, sanitaires, installations de gaz et eau et de finition en général. Toujours dans ce même contexte j'ose rappeler et dénoncer en bref les centaines de logements distribués moyennant des tchippas en dizaines de millions par tête de pipe à des familles d’une même tribu et à des familles de l’extérieur de la wilaya, ce qui a provoqué des scandales sans fin malheureusement vite étouffés et oubliés grâce d'une part à une répression musclée et d'autre part à la grande sagesse des benis Laghouat qui même en se sentant humiliés chez eux et touchés dans leur amour propre en voyant leurs biens, terrains, et logements et leur ville entière échapper à leur propriété et à leur contrôle, ont préféré fermer les yeux que de salir l'image de marque de leur ville renommée pour son hospitalité qui ne leur a rapporté en guise de remerciements que malheurs, mépris, isolement, désertification, insalubrité, problèmes sociaux, déception, indignation et totale perte de confiance. L’histoire de cette ville volontairement occultée ne lui a valu que plus de marginalisation, d’escamotage de ses valeurs culturelles et touristiques même par ceux qui sont sensés les défendre, de ce fait elle se retrouve isolée en matière de tourisme malgré qu’elle dispose d’inestimables richesses tant en histoire récente que préhistorique ainsi que son passé florissant en la matière ; je me permets donc de rappeler quelques aspects de ce regrettable passé. L’époque du tourisme national et international, et des diverses activités culturelles qui faisaient la joie de vivre de tous dans le respect des mœurs us et coutumes propres à la région ont disparus de nos programmes de fêtes et de loisirs depuis des décennies, ils ont rejoint dans la tombe leurs initiateurs et organisateurs les regrettés : Si Hadj Bachir El Houiti, Si Abdelkader Zenikri, Si Hadj Bachir Mechoui , Si Hadj Hamza Morsli et la liste est longue j’en ai certainement oublié plusieurs je m’en excuse, en plus de la centaine de personnalités cadres et notables Laghouatis chargés du sponsors à l’intérieur comme auprès des larbâas. Ce sont les réminiscences de Laghouat et ses beaux jours. Malgré la pauvreté en structures d’accueil, Laghouat recevait entre 80 et 100.000 touristes étrangers par an qui la visitaient en groupe, individuellement ou en familles. Le syndicat d’initiative les orientait, leur faisait visiter en compagnie de guides professionnels toutes les artères et certaines habitations et des jardins afin qu’ils puissent de visu s’enquérir de l’urbanisme, de l’architecture de la ville de son histoire et du mode de vie des citoyens riches ou pauvres et pareillement des vestiges historiques, organisant des excursions vers tous les ksours satellites avoisinants et les stations de gravures rupestres disséminées un peu partout. Les touristes étaient logés à l’hôtel Transatlantique l’actuel Marhaba qui compte une soixantaines de chambres pour le même nombre de travailleurs ou plus tous « internes » , faisant office actuellement de bar – abreuvoir faisant rappeler en pire la taverne des Ténardiers ; et l’hôtel Saharien de même capacité d’accueil dont les travailleurs tous de Laghouat habitaient leurs propres demeures, il est dommage que ce joyau urbanistique qui abritait également les bureaux d’agences internationales et des agences de voyage dont Air France et Air Algérie après 1962, est resté plusieurs années après l’indépendance sans réhabilitation ni restauration d’aucunes sortes a finit par tomber en ruine, faisant la joie des bulldozers des pelles mécaniques et autres camions pour être rasé définitivement de la surface de la terre tout comme le sort qu’ont subi les dizaines d’autres vestiges historiques patrimoine de la Nation sans aucun soucis de la mémoire et de l’histoire , à la place de cet hôtel joyau du centre ville qui a rejoint son voisin Bab D’zaïr, une pharaonique « galerie marchande » à 1 étage a été érigée, et dont 60 % des locaux demeurent inoccupés, et dont l’esplanade en plein cœur de la ville a été transformée en une vaste plaque tournante de la drogue du commerce des objets volés parvenant des 4 coins du pays sous l’œil bienveillant des autorités tolérantes ou plutôt très indulgentes pour ne pas dire vulnérables et fragiles. Bref revenons à ce tourisme et ces manifestations culturelles en couleurs et lumières regroupant tous les arts (peinture, poésie, chant, musique, chant soufi, théâtre, folklore, etc…) exécutés tous les soirs en soirées publiques à titre bénévole par des troupes locales ; et parfois par des troupes des autres régions du pays, dans l’organisation était un modèle du genre , un service d’ordre impeccable dans le respect mutuel entre toute l’assistance ; ajouter à cela les arts traditionnels, arts culinaires fantazia, défilés grandioses de cavaliers et de chameliers avec modèle de caravane nomade complète (basours et toute sa composante)dressage de tentes bédouines équipées dans les places principales de la ville, courses hippiques, courses des ânes et parfois de chameaux, tournois sportifs toutes disciplines confondues, course cycliste et de voiture, marathon, course à pieds, course des sacs, course à l’œuf sur cuillère pour enfants, kermesses multi stands et activités diverses, ainsi que nombreux concours dont les plus importants l’escalade du palmier, défilé de mode exclusivement pour femmes, tombola avec des gains de valeur (voiture, moto, bicyclette, frigo etc…), manèges et jeux divers pour enfants et moins grands, ajouter à cela l’animation de tous les quartiers 24h /24 tout le long de la durée de la fête, et j’en oublie d’autres activités. La ville commençait les préparations un mois à l’avance pour garantir le succès de cet événement dont le point d’orgue est la fête traditionnelle du printemps, fêtée par les Maghraouas pendant des siècles, tout d’abord par son embellissement, le ravalement des murs par une couleur unique peinture des portes et fenêtres ornement de toutes les issues de maisons et de magasins avec des palmes, guirlandes lumineuses et de petits drapeaux multicolores, peinture des bordures de trottoirs réparation d’éventuels nids de poule sur les routes arrosées quotidiennement au Sanibon ne laissant rien au hasard, enfin la ville une fois habillée par ses vives couleurs de mariée commencera à recevoir ses invités dans une ambiance folklorique de danse et de Baroud qui faisait la joie des hôtes venus des quatre coins du pays et de l’étranger, qui seront dispatchés entre les habitants par petits groupes pour une prise en charge totale tout le long de leur séjour (hébergement et restauration) . Tous les citoyens participaient à la réussite de cette fête plus que millenaire chacun selon ses capacités et dont l’intensité demeurait quasi permanente entre 7 et 15 jours. Oui vraiment c’étaient les beaux jours de Laghouat. L’extension sauvage de la ville au détriment de ses terres agricoles sans planification ni études approfondies, 1) dans le domaine de l’habitat qui n’a jusque là bénéficié qu’aux milliers de « bidonvilliers » venus d’horizons divers et qui ont eu toujours la part du lion, 2) quant à la construction des édifices publics il y a lieu de protester énergiquement contre, d’une part l’éparpillement des constructions des directions administratives car au lieu de créer une cité administrative pour rendre service aux citoyens qui s’y rendent pour leurs affaires et pour leur éviter des courses épuisantes et inutiles en bordure d’une route double voix à grande circulation eu égard aux dangers encourus ; d’autre part, le choix d’une architecture sélectionnée selon l’humeur et les désidératas des walis portant atteinte et défigurant l’aspect et le style urbain typiquement saharien de la ville qui change de look à chaque petite distance parcourue, et çà, ca ne fait le bonheur de personne, sauf peut être les occupants de ces nouvelles cités qui sont dans l’ignorance des valeurs et des coutumes de Laghouat. Revenons à présent à la vieille ville abandonnée dans ses problèmes multiples et l’état en ruine de presque 70 % de son tissu urbain, la destruction volontaire de ses jardins et sa palmeraie rendant une ville verdoyante et prospère dans un proche passé en un espace teigneux sans le moindre signe de luxuriance typiquement oasienne, le tout orchestré par des esprits criminels incultes hélas autoritaires dotés d’un phantasme irréversible qui ne plient, ne reculent devant rien et n’éprouvant aucun respect ni envers l’humain ni la nature ; la ville de Laghouat comme l’a bien voulu rappeler Monsieur le Wali lors de l’émission, est une ville pilote « Namoudhajia » c'est-à-dire où toutes les expériences seraient permises, et je pense que c’est une vérité qui a été si bien exprimée, ça se voit on ne s’est jamais éloigné de l’à-peu-près du précaire et du provisoire qui dure. Monsieur le Wali a encore affirmé que les aides financières relatives à la restauration des vieilles bâtisses ne seront plus attribuées aux propriétaires en nature, mais que l’état se chargera des travaux, quand ? Comment ? Allez savoir !...Peut être le jour où les toits tomberont sur les têtes de leurs occupants, et que toute trace de la vieille ville millénaire cité des « MAGHRAOUA » disparaitrait ; pourquoi ces mesures ont elles été prises ? Toujours selon Monsieur le Wali pour éviter tout dépassement et veiller à la sauvegarde de l’ancienne architecture. Drôle, quand on constate que depuis 52 années cette architecture est sciemment violée dans le choix du bâti neuf d’une ville qui fait la part belle aux clôtures qui poussent partout et nulle part Aujourd’hui après des années de gabegie d’incurie et de massacres on voudrait comme par surprise ressusciter un esprit conservateur et bienveillant dans le but de sauvegarder l’architecture de l’ancienne ville que le Général Margueritte a tout entrepris pour préserver intacte l’âme des Maghraouas , après coup ça sonne mal…… !Moi même je suis une victime de cette violation des lois relatives au voisinage, au tissu urbain et à l’architecture locale, je souffre avec mes enfants d’une injustice administrative terroriste depuis 2008, d’une bavure du genre causée par mon voisin fortuné nouvellement installé avec la complicité directe de l’APC sortante, sans aucun écho de la part des autorités, mes cris de détresse, mes SOS, mes nombreux écrits et mes réclamations demeurent depuis 2010 lettres mortes, je me demande où se cache cette si vulnérable loi qu’une petite poignée de dinars nauséabonds rend inopérante, une loi qui est sensée me protéger en tant que citoyen Algérien lésé dans ses droits les plus constitutionnels que même le plus haut responsable de la wilaya n’a pu régler? Hasbi Allah wa ni3m al wakil
(J'ai oublié de noter deux personnes importante dans le domaine des festivités les frères Bouziani Ali et son frère si Tahar Pharmacien Allah yarhamhoum, et je m'excuse dpour l'oubli de tant d'autres piliers de la ville.)
Par Si Youcef BOUREZG

Admin
Admin

Messages : 14
Date d'inscription : 20/02/2014

https://laghouat-histoire.kanak.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum